10 Nisan 2015 Cuma

conférence@Centre Pompidou


Dear Parisian friends and those who will be in Paris in 15th April, I am inviting you all to my talk at CENTRE POMPIDOU.. 

(15th April - 18:30)



La Bibliothèque Kandinsky accueille Tayfun Serttas, jeune artiste stambouliote, pour une conférence où il présentera trois projets qu’il a réalisés autour des archives photographiques dans l’objectif de rétablir la mémoire des minorités non-musulmanes d’Istanbul.

MERCREDI 15 AVRIL à 18h30

La conférence sera l’occasion de revenir sur trois chantiers archivistiques que Tayfun Serttas a mis en place autour de la mémoire de Pera, quartier greco-arménien d’Istanbul :

Les archives d’Osep Minasoglu : Photographe de studio, Osep Minasoglu documente la vie nocturne du quartier qui se transforme au fur et à mesure des départs de ses habitants.

Les archives de Maryam Sahinyan : Sans jamais abandonner une certaine distance bienveillante, travaillant pendant cinq décennies dans un petit studio de 18 m², la photographe Maryam Sahinyan dessine le portrait démographique de Pera.

Le cimetière d’architectes : Les bâtiments construits par les architectes grecs et arméniens pendant les dernières décennies de l’Empire Ottoman et les premières années de la République de Turquie sont démolis sous prétexte de nouveaux plans d’urbanisme. Tayfun Serttas essaie de trouver une solution pour en garder au moins quelques traces.

Tayfun Serttas (1982) vit et travaille à Istanbul. Il compléta ses études d’anthropologie avec un programme de master interdisciplinaire et un mémoire sur «Photographie et minorités à Istanbul dans le contexte du modernisme et de la représentation culturelle». Sa pratique artistique en garde la trace; son travail est imprégné des sujets comme l’anthropologie urbaine, l’égalité sociale, le patrimoine culturel et altérité, la critique de la société civile, la sociologie de la vie quotidienne, les minorités, la transformation urbaine, et les stratégies socio-politiques. Ses installations se composent souvent de divers médias comme les objets trouvés, les sculptures, les photographies, les dessins ou encore la vidéo. En variant ses points de vue, Serttas critique la mémoire normative des sociétés modernes. A mi-chemin entre sociologue et artiste, à travers expérimentations et recherches interdisciplinaires il interroge l’écriture de l’histoire officielle.

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