Dear Parisian friends and those who will be in Paris in 15th April, I am inviting you all to my talk at CENTRE POMPIDOU..
(15th April - 18:30)
La
Bibliothèque Kandinsky accueille Tayfun Serttas, jeune artiste stambouliote,
pour une conférence où il présentera trois projets qu’il a réalisés autour des
archives photographiques dans l’objectif de rétablir la mémoire des minorités
non-musulmanes d’Istanbul.
MERCREDI
15 AVRIL à 18h30
La
conférence sera l’occasion de revenir sur trois chantiers archivistiques que
Tayfun Serttas a mis en place autour de la mémoire de Pera, quartier
greco-arménien d’Istanbul :
Les archives d’Osep Minasoglu : Photographe de studio, Osep
Minasoglu documente la vie nocturne du quartier qui se transforme au fur et à
mesure des départs de ses habitants.
Les archives de Maryam
Sahinyan :
Sans jamais abandonner une certaine distance bienveillante, travaillant pendant
cinq décennies dans un petit studio de 18 m², la photographe Maryam Sahinyan
dessine le portrait démographique de Pera.
Le cimetière d’architectes : Les bâtiments construits
par les architectes grecs et arméniens pendant les dernières décennies de l’Empire
Ottoman et les premières années de la République de Turquie sont démolis sous
prétexte de nouveaux plans d’urbanisme. Tayfun Serttas essaie de trouver une
solution pour en garder au moins quelques traces.
Tayfun
Serttas (1982) vit et travaille à Istanbul. Il compléta ses études
d’anthropologie avec un programme de master interdisciplinaire et un mémoire
sur «Photographie et minorités à Istanbul dans le contexte du modernisme et de
la représentation culturelle». Sa pratique artistique en garde la trace; son
travail est imprégné des sujets comme l’anthropologie urbaine, l’égalité
sociale, le patrimoine culturel et altérité, la critique de la société civile,
la sociologie de la vie quotidienne, les minorités, la transformation urbaine,
et les stratégies socio-politiques. Ses installations se composent souvent de
divers médias comme les objets trouvés, les sculptures, les photographies, les
dessins ou encore la vidéo. En variant ses points de vue, Serttas critique la
mémoire normative des sociétés modernes. A mi-chemin entre sociologue et
artiste, à travers expérimentations et recherches interdisciplinaires il
interroge l’écriture de l’histoire officielle.
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